Et voilà que l'animateur de télévision qui a probablement pollué la planète plus que la plupart des citoyens électeurs qu'ils entends représenter au nom de l'écologie, se déclare candidat à l'élection présidentielle. À un an de la prochaine investiture, les candidats de droite et de gauche fort de leur ego, se déclarent "officiellement" ou "officieusement" - comme le président actuel pas encore déclaré mais que tout le monde sait candidat. On ne parlera pas de futur candidat DSK, redescendant de son très convoité poste au FMI - L'organisation qui a finit de mettre à genoux les pays déjà économiquement lessivé par les usuriers de la finance mondiale.
L'élection présidentielle 2012 sera "historique" selon l'historien Max Gallo(pin) - parce qu'il succédera à la crise financière, la crise écologique (après Fukushima), la "crise" (en fait les révolutions légitimes) du monde arabe... Un prétexte pour l'ex-futur-candidat Nicolas Sarkozy pour justifier de la nullité de son mandat, et l'autoriser à demander au bon peuple de france une chance de se rattraper pour un second.
Mais laissons là les ambitions de ceux qui ne visent que les ores du pouvoir, et méprise le peuple au nom de leur idéologie, de leur ambition personnelle, se rêvant de gloire médiatique et historique - La Star Académie de la politique est né avec le nouveau siècle !
Car après les catastrophes écologiques, financières, politiques et religieuses, comment pouvons nous encore confier le pouvoir à quelques prétentieux, élitistes, qui ne se fient qu'à quelques lobbystes plutôt qu'à ceux qui démocratiquement les ont élus. Pour preuve, ils ne cessent de se légitimer en affirmant servir l'état, la patrie, la nation... toujours ils oublient qu'ils servent avant tout ; le peuple, c'est à dire des enfants, des femmes et des hommes qui aspirent à la liberté pour pouvoir s'émanciper et la solidarité pour ne jamais sombrer. Il faut lire (ou re-lire) "Histoire Populaire et Parlementaire de la Commune de Paris" d'Arthur Arnould pour voir comment il est possible d'inverser ce système inique du pouvoir qui asservit le peuple au pouvoir suprême de l'état fusse-t-il parlementaire, républicain, démocratique ! Car si dans notre société européenne du XXIème siècle il semble que les Thiers (assassin en chef du peuple parisien) est plus ou moins disparu (quoique), les bourreaux de notre société, affameurs, asoiffeurs, et autres expulseurs se terrent dans les conseils d'administration de holding industrielles et financières - et par leurs accointances avec ceux qui occupent les assemblées démocratiques actionnent les leviers de la misère du peuple qui laborieusement, quotidiennement leurs remplissent leur gros ventre de rentes indus.
Il n'y a rien attendre des Sarkozy, Aubry, DSK, Royal, Hollande, Lepen, Melenchon, Hulot, ... et tous les prétendants au trône élyséen, mais il a tout attendre du peuple si méprisé par cette élite qui s'offusquent dès que l'on évoque l'idéal "populaire". Il n'y a nul légitimité à décidé contre le peuple, et pour une minorité déjà repus de tous les richesses de la planète. Seul les individus se rassemblant, s'assemblant, et formant ici et là des groupes autonomes ont la légitimité de s'administrer et quand cela est nécessaire de le faire par un mandat "impératif", c'est à dire dont la feuille de route est imposé par l'assemblée à un individu élu, et "révocable", c'est à dire pouvant être invalidé par cette même assemblée dès lors que ce mandat est dévoyé.
Il n'y a rien à attendre de l'année 2012, ni l'apocalypse prédit par certains oracles, ni un changement de société par l'incarnation d'un changement de son représentant. Ce n'est pas une élection supplémentaire qui modifiera la course folle vers l'impasse économique et idéologique dans laquelle nos dirigeants nous entraînent depuis de nombreuses années (bien avant les crises), mais la révolution du peuple contre l'oligarchie. Il n'y a rien a attendre d'un quelconque prophète idéologique, qui donnerait au bon peuple prêt à donner son sang (une fois de plus) des recettes toutes faites. Non, il y a tout à faire et nous avons chacun d'entre nous la responsabilité, pour nous, nos contemporains, nos enfants, et les générations futures le devoir d'abolir une bonne fois pour toute le système qui consiste à se soumettre, se subordonner (en droit du travail) à nos dominateurs, nos exploiteurs. Il faut changer - et cela peut se passer d'une période de transition sanguinaire - le mécanisme qui consiste à désigner même par un vote démocratique l'autorité partiale qui n'a de cesse que ne nous spolier, surveiller, réprimer ne peut-être la justice impartial à laquelle nous pouvons aspirer. Il faut le remplacer par un mécanisme qui ne permette jamais à quelque individu que ce soit d'exercer un pouvoir politique, économique, religieux, ... qui puissent retirer à un seul autre de ces individus un brin un soupçon de liberté, et par delà démantelé la solidarité entre les femmes et les hommes qui peuplent ce monde - car cette solidarité est la garantie de cette même liberté individuelle - n'en déplaisent aux libéraux qui défendent avant tout la liberté des puissants, et surtout et avant tout la propriété des possédants sans égard à la spoliation des plus faibles et de ceux "mal nés" qui n'ont rien et à qui ont demande tout !
Il y a donc à une échéance qui ne peut plus attendre à construire, ériger, instituer un mécanisme qui supprimera toute forme d'autorité, permettra de mandater toute personne qui légitimement mettra en oeuvre les aspirations de ceux qui l'ont désigné et s'il ne s'y subordonne pas il sera révoqué. Comme chaque assemblée, organisation, ... qui se coupera du peuple sera mécaniquement démantelée et ne pourra plus sous quelque forme que ce soit exercer son pouvoir omnipotent.