Manuel Valls est entré en 2011 et par la même occasion en campagne pour les primaires socialistes de manière fracassante ; il a lancé vouloir "déverrouiller les 35H.". Tonnerre d'applaudissements à droite, et ire de ses collègues socialistes. Tandis que certains se demandent s'il ne s'agit pas d'une tactique pour amener Sarkozy et ses amis sur le terrain politiquement sensible du temps de travail, Copé et sa clique réactionaire l'a invité cordialement à rejoindre les bancs de l'Ump ...pour discuter ! Évidement les démagogues comme Manuel Valls feigne d'ignorer que le temps moyen de travail en Europe est bien inférieur et que la ré-organisation des entreprises entraînerait probablement plus de coûts et de suppression de postes que de gain d'activité et de productivité ; 21 hours : Why a shorter working week can help us all to flourish in the 21st century. Pour celles et ceux qui en rangeant leurs banderoles à la fin du conflit "perdu" contre la réforme des retraites se sont réconfortés en espérant une victoire du PS en 2012, et un retour à "plus" de justice sociale - Elles et ils risquent de se mordre les doigts !
Comme suite aux différents couacs survenus ces derniers temps sur les lignes ferroviaires, Michel Bouvard (Député de la Savoie, et ancien Président du Conseil supérieur du Service Public Ferroviaire) a réagit le 5 janvier sur France Info. Il faut décoder son point de vue pour comprendre que les usagers, devenus clients des transports ferroviaires, devront accepter une dégradation du service pour des évidences budgétaires. Quant aux agents, devenus des salariés corvéables à merci, ils devront être plus productifs où seront invités à aller voir ailleurs dans le privé s'ils pourront revendiquer des meilleurs conditions sans risquer de perdre leur job précaire. On est averti, le service publique, tant apprécié en particulier par les étrangers, est mort et enterré au nom de la politique libérale européenne incontournable pour tout pays de la communauté qui se veut "moderne" (sic). On pourrait en rire, mais après avoir siphonner les finances publiques pour se requinquer, les marchés financiers ont imposé une cure d'austérité sans précédent aux états, les sommant de libéraliser les marchés publiques pour s'accaparer la manne générer par ce segment de l'économie. Cette politique a conduit la Sncf à diviser ses activités en différents secteurs, et les a progressivement déconnecté les uns les autres pour les rendre plus indépendants financièrement. Conséquence ; le réseau ne communique plus avec les trains qui ne communiquent plus avec la maintenance - Un manque de cohésion qui conduit aux couacs de ces jours derniers. Bien entendu, cette règle s'applique désormais à tous les services ex-publiques, énergie, santé, éducation, ... Sans parler des investissements orienter stratégiquement vers les pôles les plus rentables tel que les lignes TGV.
Alors que l'on comptait les derniers re-casages du remaniement ministériel ; Rama Yade comme ambassadrice de l'Unesco et Fadela Amara comme Inspectrice Générale des Affaires Sociales, Christian Jacob s'est érigé contre "l'embauche à vie" des fonctionnaires. La populisme ne tue pas, et les salariés du privé penseront qu'il faut applaudir à deux mains ceux qui se répartissent après chaque élection, remaniement, ... les postes de l'état sans jamais pointer à pôle emploi et avec des indemnités qui ferait pâlir la grande majorité des travailleurs du privé comme les agents des services publiques. C'est vrai, Christian Jacob, comme ses amis du gouvernement UMP, qui malgré leurs intentions bélliqueuses de mettre tout le monde au travail n'ont jamais réussi à mener une politique conduisant au plein emploi, ont donc pris la solution de facilité qui consiste à détruire méthodiquement ceux de la fonction publique. Ainsi, ils sont sûr de remplir leurs mandats !
Au fait, depuis combien d'années Christian Jacob n'a-t-il pas renfilé ses bottes pour travailler dans sa ferme ?